À l'ère numérique, nous prenons souvent pour acquis que tout fonctionne dans le meilleur des monde. Qu'en est-il des factures électroniques qui nous rapprochent d'un objectif auquel j'adhère depuis 25 ans...une société "Zéro Papier" !
Nous sommes sollicités pour adhérer à la facturation électronique de tout nos fournisseurs et, c'est tant mieux. Pour ceux qui aiment en savoir un peu plus sur les diverses législations qui les régissent, voici un article intéressant :
La facture électronique
Bonjour,
Je partage avec vous une contribution tiré d'un forum en lien avec le cours ADM 6042, Les systèmes d'information et la gestion organisationnelle, que je suis présentement à l'Université Téluq.
Bonne lecture !
Ma
recommandation est de ne pas utiliser le Bitcoin dans les transactions de
commerce électronique avec les clients et les fournisseurs car le risque est
beaucoup plus élevé que le retour présenté par le directeur du marketing.
Je comprends l’idée du directeur du marketing qui désire obtenir
un avantage concurrentiel pour l’entreprise en utilisant le modèle de chaîne de
valeur de Porter « Strategic advantage derives from your
ability to relate your value chain to the value chains of other partners in the
process. » (Laudon & Laudon, 2017, p.105) en voulant offrir la
possibilité aux clients de payer leurs achats avec un moyen nouveau et unique,
le Bitcoin, tout en permettant de régler les factures des fournisseurs avec la
même devise.
Cependant, il est important de bien comprendre les enjeux
liés à l’utilisation de la cryptomonnaie.
Dans un premier temps, il faut savoir qu’il s’agit d’un jeton virtuel
qui a été développé par un certain Satoshi Nakamoto et, a vu le jour en 2009, sa
valeur équivalait alors à son coût de production soit, moins d’un cent CAD. Le Bitcoin, comme tous les autres
cryptomonnaies, à une valeur très volatile qui est basée uniquement sur l’offre
et la demande de devise virtuelle (Source : www.bitcoin.fr). Au
cours des cinq dernières années, la valeur est passée de 173$ en 2013 à 17 500$
en 2017 et s’échange aujourd’hui à 4 900$.
Une PME qui veut transiger en Bitcoin peut le faire à peu de
frais, autour de 1%, vous n’avez qu’à créer votre portefeuille en ligne et les
échanges se font à l’aide de la clé privée (le code de votre coffre-fort) mais,
il faut revoir la façon de faire de l’entreprise car, vous devez avoir plus d’une
personne habileté à recevoir et envoyer des paiements et, connaissant le code
de clé, sans lui, votre argent demeure dans le monde virtuel. Il n’y a pas de service à la clientèle où
vous pourriez récupérer ce code.
Quant à la profitabilité, ce type de devise doit être taxée
et déclarée tout comme elle doit être imposée au taux auquel vous êtes soumis
pour les autres devises; comptant, débit et cartes de crédit.
En conclusion, je vous déconseille d’accepter le Bitcoin à
court ou à moyen terme. Il faut voir comment
cette devise évoluera avec le temps mais, une chose est sûre, cela ne
vous procurera aucun avantage concurrentiel et n’augmentera pas votre
profitabilité pour l'instant.
Pour ceux et celles qui sont
intéressés par la consommation énergétique des technologies de
l'information, prenez connaissance de la nouvelle suivante et, au
plaisir d'échanger avec vous.
Stéphane Braney
Bibliographie
Laudon,
K. C. & Laudon, J. (2017). Management Information Systems, p.105.
Jean-Luc, « Comprendre Bitcoin », <https://bitcoin.fr/faq/>, 4 avril 2019